En novembre, un collègue et moi nous sommes rendus à La Haye, aux Pays Bas, pour participer à un atelier de la Society of Petroleum Engineers intitulé « Where Authorities Meet the Industry to Define Well Integrity ». Cet effort en valait la peine puisque de nombreux experts techniques de l’industrie et des organismes de réglementation du monde entier ont participé à l’atelier et ont présenté leurs points de vue respectifs sur des questions telles que le déclassement des puits, la vérification des barrières de ciment, les essais d’afflux et la méthode d’abandon axée sur les risques, en plus de discuter de plusieurs nouvelles technologies. L’atelier a constitué une excellente occasion d’apprentissage et est arrivé à point nommé, compte tenu du nombre important de puits qui seront abandonnés dans le monde au cours des dix prochaines années. Il s’agit également d’une préoccupation croissante dans la zone extracôtière Canada Terre Neuve et Labrador, compte tenu des activités d’exploration et de délimitation en cours, ainsi que de la présence de certains champs vieillissants dans notre région.

Nous avons également profité de l’occasion pour rencontrer l’autorité de sécurité pétrolière de la Norvège, le Health and Safety Executive du Royaume Uni et l’organisme de réglementation des Pays Bas, ainsi que le Bureau of Safety and Environmental Enforcement des États Unis, afin de partager des connaissances, de discuter de questions techniques et d’échanger des stratégies réglementaires pour la résolution de problèmes opérationnels. Un large éventail de sujets a été abordé au cours de ces réunions, notamment la prolongation de la durée de vie des actifs, les exigences en matière de registres sur la cimentation, les essais des tubes de complétion, l’état de préparation aux éruptions, la surveillance des opérations quotidiennes, etc.

Ces séances nous ont permis de confirmer et de préciser notre compréhension de la manière dont nos homologues effectuent leur surveillance réglementaire, du rôle des évaluations des risques dans l’évaluation des questions techniques, des délais de délibération appropriés pour les questions, de l’application du principe des rejets les plus faibles qu’on puisse raisonnablement atteindre (ALARP) et de la valeur du suivi et des vérifications des paramètres. Cela nous a permis de façonner certains de nos objectifs en vue d’une nouvelle amélioration en 2017.

Il est clair que, bien que nous soyons de plus petite taille que nos homologues de la mer du Nord et des États Unis, la manière dont le C-TNLOHE applique la surveillance des activités extracôtières est de classe mondiale, et comparable aux approches de nos homologues internationaux de taille plus importante. Je suis très fière de participer aux travaux menés par le C-TNLOHE, et je suis reconnaissante pour les occasions qui me sont offertes d’échanger avec d’autres organismes de réglementation internationaux très expérimentés et de les consulter. Nous continuerons de nous améliorer grâce à ces interactions et nous assumons à notre tour la responsabilité de la contribution à l’excellence réglementaire internationale.

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