Bien qu’il relève de la responsabilité des exploitants en zone extracôtière de prévenir les déversements de pétrole et de réagir face à tout déversement éventuel, le C-TNLOHE reconnait que l’on peut faire, et que l’on fera plus d’efforts pour se préparer aux déversements importants de pétrole.
Max Ruelokke, premier dirigeant du C-TNLOHE, a qualifié le rapport du commissaire à l’environnement et au développement durable (CEDD) d’équitable et équilibré, tout en affirmant que la priorité des exploitants et de l’Office doit continuer d’être la réduction des risques et la prévention des déversements.
« Bien sûr, il est très important que les exploitants en zone extracôtière, le C-TNLOHE et les gouvernements soient prêts à réagir face à un déversement important de pétrole », a déclaré M. Ruelokke, « mais il est encore plus important d’empêcher que le pétrole se retrouve dans la mer. Nos efforts ont d’abord été dirigés vers la prévention des déversements. Les statistiques liées aux déversements pour la zone extracôtière de Terre-Neuve-et-Labrador indiquent qu’il s’agit là de la bonne approche. »
Dans le cadre de la loi, les exploitants en zone extracôtière sont tenus de réduire les risques provenant des dangers identifiés au niveau « le plus faible raisonnablement réalisable » et ont la responsabilité de réagir face à tout déversement éventuel, de quelque ampleur que ce soit. Le C-TNLOHE ne se chargerait de la réponse à apporter à un déversement que si l’exploitant responsable en zone extracôtière n’a pas effectué correctement son travail.
L’audit a établi que le C-TNLOHE exerce une diligence raisonnable lorsqu’il évalue et approuve les projets en zone extracôtière, et assure que les exploitants se conforment aux exigences environnementales et réagissent de manière appropriée face aux déversements signalés.
« Je suis ravi de voir que le commissaire a reconnu les nombreuses mesures positives entreprises par le C-TNLOHE et qu’il a également identifié les domaines dans lesquels une amélioration est nécessaire, » a indiqué M. Ruelokke. « Nous recherchons activement des possibilités d’amélioration et nous avons déjà commencé à prendre des mesures en réponse aux observations du commissaire. »
Le C-TNLOHE a intensifié les efforts visant à réaliser une évaluation du niveau de préparation de l’industrie face aux déversements de pétrole avant le 31 mars 2013.
« Nous sommes convaincus que les sociétés pétrolières opérant dans la zone extracôtière de Terre-Neuve-et-Labrador disposent de l’expertise et des ressources nécessaires pour réagir efficacement face aux déversements importants de pétrole, sachant qu’ils sont tenus de soumettre à le C-TNLOHE des plans d’intervention en cas de déversement dans le cadre de la procédure d’autorisation », a affirmé M. Ruelokke. « Veiller à ce que les exploitants évaluent et démontrent continuellement le niveau de leur capacité de réaction face aux déversements constitue une activité importante et continue de
le C-TNLOHE. Notre examen de l’évaluation 2009 des exploitants a été retardé afin que l’on puisse pleinement tenir compte des résultats de l’accident Macondo, et notamment le rapport de la commission présidentielle américaine et le rapport Turner du gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador, mais nous sommes à nouveau en bonne voie de terminer ce travail. »
Le C-TNLOHE travaille avec des fonctionnaires de Ressources naturelles Canada et d’autres organismes fédéraux afin d’assurer que des plans d’intervention d’urgence uniformes et bien coordonnés sont en place, et qu’ils sont appliqués régulièrement. Le C-TNLOHE a également commencé à mettre à jour les protocoles d’entente de soutien avec les ministères et autres organismes fédéraux.
Le C-TNLOHE renforcera la méthode d’élaboration des audits annuels, afin que les programmes d’audit soient alignés avec les règlements axés sur les objectifs.
M. Ruelokke a affirmé que la raison pour laquelle le C-TNLOHE était un organisme de réglementation en zone extracôtière de classe mondiale réside dans son engagement envers le changement et l’amélioration. « Nous recherchons constamment des façons d’améliorer le régime réglementaire des zones extracôtières, de rendre les activités extracôtières plus sûres et plus responsables sur le plan environnemental, et d’améliorer notre propre rendement en tant qu’organisme de réglementation. »
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