Alors que l’on réduit l’ampleur des efforts de récupération du pétrole à la surface de l’eau au site du déversement du Terra Nova, les travaux de surveillance et d’analyse de la faune ainsi que les activités d’échantillonnage de l’eau se poursuivront.
Hier, on a observé moins de 6 litres de pétrole sur l’eau. Hier, l’Office Canada-Terre-Neuve des hydrocarbures extracôtiers, Environnement Canada, ainsi que des représentants de la Garde côtière canadienne et d’autres organismes participant à l’équipe régionale des interventions d’urgence (ERIU) ont donc approuvé les plans de Petro-Canada, qui prévoient une démobilisation progressive des efforts de récupération du pétrole à la surface sur le site du déversement de Terra Nova, survenu il y a une semaine, le 21 novembre.
Hier soir, quatre navires se trouvaient sur le site. Selon ce plan, on retirerait chaque jour un navire de l’effectif, jusqu’à ce qu’un seul demeure sur le site. Comme tous les navires qui offrent un soutien en vertu d’un accord dans la zone extracôtière, ce navire transportera un barrage absorbant qui pourra être déployé si on observe du pétrole sur l’eau. Cet équipement s’ajoute au système d’écrémage qui doit toujours se trouver sur le site.
Les efforts de surveillance de la faune menés par le Service canadien de la faune (SCF) d’Environnement Canada au nom du C-TNLOHE comprendront des opérations de surveillance aérienne aujourd’hui, ainsi qu’un relevé par navire au cours des deux prochains jours. Les résultats de la surveillance aérienne d’aujourd’hui permettront d’établir la nécessité éventuelle de vols supplémentaires. En outre, les observations et les relevés de données se poursuivront pour établir l’ampleur des effets de l’incident sur les populations d’oiseaux de mer.
En s’appuyant sur les connaissances scientifiques actuelles et sur des conseils d’experts, le SCF estime maintenant que le nombre d’oiseaux probablement touchés pour le déversement de Terra Nova pourrait s’élever à 10 000. Entre 25 millions et 30 millions d’oiseaux de mer passent l’hiver sur la côte atlantique. Leur concentration est particulièrement élevée dans la région des Grands Bancs, où les sources de nourriture sont abondantes. Les espèces qui se réunissent particulièrement dans cette région sont les guillemots et les mergules nains. Une petite quantité de pétrole, potentiellement de la taille d’une pièce de vingt-cinq cents, peut causer la mort d’un oiseau par hypothermie.
Personne-ressource pour les médias :
Simone Keough ARP
Gestionnaire, communications
709 778-1418
709 687-7429 (tél. cell.)